Investir à l’étranger : les avantages et les risques des actions internationales en bourse

par | Sep 18, 2025 | Bourse | 0 commentaires

La tendance des investisseurs français à privilégier leur marché national dans leurs placements boursiers, connue sous le nom de « home bias », reste notable en 2025. Pourtant, la réalité des marchés financiers internationaux témoigne d’un potentiel diversifié et souvent supérieur à celui de l’Hexagone. Investir à l’étranger se traduit alors par un éventail d’opportunités en termes de croissance et de diversification géographique, tout en exposant les portefeuilles à des risques spécifiques tant géopolitiques qu’économiques. De la capitalisation boursière mondiale aux zones émergentes, de la fiscalité à la volatilité des différentes catégories d’actifs, la compréhension des mécanismes derrière l’investissement international est indispensable. Que vous soyez novices ou déjà engagés dans votre aventure boursière, ce panorama complet vous invite à envisager sereinement l’expansion hors de vos frontières, avec un focus précis sur les outils financiers modernes, comme les ETF, et des acteurs majeurs tels que BNP Paribas, Amundi, ou encore La Banque Postale, qui structurent et accompagnent ces choix d’investissement.

Si vous êtes pressé(e) : Diversifiez au-delà de la France pour réduire les risques et accéder à davantage de moteurs de croissance. Utilisez des ETF mondiaux et régionaux dans un CTO/PEA pour une exposition simple et peu coûteuse. Surveillez la fiscalité et le risque de change pour optimiser la performance nette.

 

🎯 Objectif Diversifier hors marché français
🧰 Outils ETF globaux/régionaux + DCA
🧾 Enveloppe CTO, PEA, assurance vie
⚠️ Rappels Risque de change, fiscalité, frais

 

 

Comment le biais domestique influence vos choix d’investissement en actions internationales

 

investissement en actions internationales

 

Un investisseur français voit souvent son portefeuille dominé par des actions nationales : près de 80 % des placements actions restent concentrés sur des entreprises françaises, alors que celles-ci ne représentent que 5 % de la capitalisation boursière mondiale. Ce phénomène porte un nom : le « home bias » ou biais domestique. L’origine de ce comportement tient principalement à la familiarité et au sentiment de proximité affective avec les sociétés locales.

Le grand public connaît mieux Peugeot, Total ou Sanofi que des groupes étrangers tels que Dongfeng en Chine ou RWE en Allemagne. Ce ressenti est renforcé par la couverture médiatique nationale et des indices comme le CAC 40, scrutés quotidiennement dans la presse économique locale, à l’inverse des marchés émergents ou des grandes places internationales telles que Wall Street ou la Bourse de Tokyo.

Le biais domestique naît également de contraintes psychologiques et cognitives. Investir dans un environnement économique et culturel familier ramène une forme de sécurité, proche de ce que ressent un sportif qui privilégierait son club local. Pourtant, cette préférence impacte négativement la diversification du risque et, au final, les performances potentielles de votre portefeuille.

Voici quelques raisons qui expliquent ce penchant :

  • Connaissance limitée des entreprises étrangères et leurs dynamiques économiques
  • Sentiment de maîtrise favorisé par une meilleure compréhension du cadre réglementaire national
  • Préférence affective liée à l’usage ou à la confiance dans des marques locales
  • Accès plus aisé et frais potentiellement moindres sur les marchés domestiques

 

Pour dépasser ce biais, il est utile d’utiliser des instruments financiers adaptés. Certains courtiers comme DEGIRO ou des établissements comme BNP Paribas Asset Management proposent un accès facilité aux marchés étrangers. L’intégration progressive de titres internationaux dans un compte-titres ordinaire ou un PEA permet de briser ce carcan, notamment via les ETF, qui reproduisent la performance d’indices mondiaux. S’affranchir de ce biais ouvre la porte à une véritable diversification géographique.

 

Marché Capitalisation boursière mondiale (%) Répartition observée dans un portefeuille français (%)
France 5 80
États-Unis 55 8
Zone Euro (hors France) 15 5
Marchés émergents 25 2

 

Les avantages concrets à briser le biais domestique

 

La diversification à l’international réduit votre exposition à un seul contexte économique, politique ou social. Par exemple, un investisseur très positionné sur la France sera affecté par une crise européenne, tandis qu’un portefeuille international pourra compenser par des hausses dans d’autres régions du monde. C’est un point souvent mal perçu mais fondamental pour stabiliser vos rendements, notamment lors des mouvements brutaux de marché.

Vous accédez aussi à des secteurs et des acteurs internationaux innovants. AXA, Natixis, Oddo BHF, bien qu’étant des acteurs français, participent souvent à des offres internationales, ouvrant la porte à des opportunités hors-sol tricolore. BNP Paribas, via son entité BNP Paribas Asset Management, gère des fonds qui captent cette croissance mondiale, avec une attention particulière portée aux marchés de la zone Asie-Pacifique ou des États-Unis.

 

 
 

Pourquoi la diversification géographique réduit significativement les risques en portefeuille

 

diversification géographique

 

Variations économiques, décisions politiques, événements imprévus : le risque lié à l’investissement s’inscrit dans un contexte complexe et multidimensionnel. Le risque est d’autant plus important lorsqu’il est concentré sur une seule zone économique. La diversification internationale, en multipliant les expositions à différents marchés, zones géographiques et secteurs, sert à lisser vos fluctuations.

Le risque peut se distinguer en deux grandes catégories :

  • Risque idiosyncratique : propre aux entreprises, comme une stratégie défaillante ou un changement de direction
  • Risque systématique : lié à des événements affectant une économie entière, par exemple un changement réglementaire, une crise financière ou une instabilité politique

 

Investir uniquement en France expose votre portefeuille aux conséquences d’un événement local. Une instabilité politique ou une réforme fiscale particulièrement défavorable peut engendrer des pertes importantes. En revanche, si vous intégrez des actions étrangères, la corrélation entre les marchés vous permet d’atténuer ces chocs.

Imaginons une crise affectant la zone euro sévèrement, comme une hypothétique dissolution de l’union monétaire : les valeurs françaises et européennes chuteront, mais des actifs sur les marchés nord-américains ou asiatiques pourront compenser. Il s’agit de sécuriser votre portefeuille avec une gestion active et consciente des frontières.

Dans ce cadre, plusieurs placements sont envisageables :

  1. Actions internationales : exposées aux secteurs et cycles économiques étrangers
  2. Obligations étrangères : souvent plus rémunératrices que leurs équivalents domestiques, bien qu’avec un profil risque variable
  3. ETF diversifiés : combinant un panier d’actifs internationaux à moindre coût

 

Catégorie d’actif Avantages Inconvénients
Actions internationales Accès aux marchés porteurs, potentiel de forte croissance Volatilité élevée, risques géopolitiques
Obligations étrangères Rendement généralement supérieur aux obligations françaises Risque de défaut selon pays, fluctuations des taux
ETF Frais réduits, diversification immédiate, transparence Dépendance à l’indice sous-jacent

 

Un aperçu sur l’incidence des facteurs géopolitiques en 2025

 

Un exemple récent illustre parfaitement l’utilité de la diversification. Depuis 2023, certaines tensions géopolitiques en Europe centrale ont provoqué des baisses marquées sur les marchés locaux. Ceux qui détenaient uniquement des actifs domestiques ont subi des pertes plus lourdes, alors que les portefeuilles à l’équilibre international ont bénéficié des performances dynamiques aux États-Unis, en Asie ou en Australie.

 

 

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Les marchés émergents : sources d’opportunités et de défis dans votre stratégie internationale

 

Les pays émergents attirent l’attention des investisseurs par leurs performances économiques et démographiques prometteuses. Des zones comme l’Asie-Pacifique, l’Amérique latine ou certains pays africains affichent des taux de croissance supérieurs aux économies développées. Par exemple, en Chine, la croissance annuelle oscille entre 6 % et 14 % depuis les années 1990, tandis que l’Inde maintient un rythme moyen supérieur à 6 % sur plusieurs décennies.

Ces marchés profitent d’un rattrapage industriel, d’une urbanisation rapide, et d’une classe moyenne en expansion. En tant qu’investisseur, vous bénéficiez ainsi indirectement de cette dynamique en plaçant votre argent dans des fonds ou actions représentant ces économies.

Toutefois, investir dans ces pays présente aussi des complexités :

  • Volatilité accrue : les marchés émergents sont plus sensibles aux aléas politiques et économiques
  • Risque politique : législation instable, réforme réglementaire soudaine, contrôle des capitaux
  • Moins de transparence : informations financières souvent moins accessibles et fiables que dans les pays développés
  • Risques liés aux monnaies : fluctuations des devises locales pouvant affecter la valeur de votre investissement

 

Pour naviguer dans ce paysage, il est conseillé d’opter pour des ETF spécialisés sur les marchés émergents, proposées par des acteurs tels qu’Amundi ou Natixis, qui vous évitent la sélection manuelle d’actions souvent complexe. Ces fonds permettent une exposition large tout en mutualisant les risques.

 

Pays émergent Taux de croissance annuel moyen Principaux secteurs porteurs
Chine 6-14 % Technologie, industrie, consommation
Inde 6 % Services, technologies de l’information, santé
Philippines 6,9 % Immobilier, industrie manufacturière
Indonésie 5 % Énergie, industrie, consommation

 

ETF et autres outils financiers pour investir à l’international sans complication

 

ETF et autres outils financiers

 

Face à la complexité des marchés internationaux, les ETF représentent une solution particulièrement adaptée pour les investisseurs novices et confirmés. Ces fonds indiciels, répliquant à la lettre un indice boursier lié à une zone géographique ou un secteur d’activité, offrent un accès transparent, rapide, et avec des frais très compétitifs.

Comparés aux fonds traditionnels, les ETF réduisent sensiblement les coûts de gestion, une donnée cruciale pour maximiser vos rendements à long terme. Par exemple, les frais d’un ETF géré par BNP Paribas Asset Management ou Amundi peuvent être de 0,2 à 0,4 % annuellement, contre 1 à 2 % pour des fonds classiques. Cette différence influe considérablement sur votre performance nette.

De plus, ces instruments facilitent la diversification européenne, américaine, voire des marchés émergents, à travers quelques clics. Il est possible de loger ces produits dans un CTO, un PEA ou même des contrats d’assurance-vie, notamment ceux proposés par La Banque Postale ou Crédit Agricole, qui intègrent des solutions adaptées à l’investissement international.

  • Accès à plusieurs indices ciblés (MSCI World, S&P 500, Emerging Markets Index)
  • Liquidité importante pour une revente aisée
  • Instrument fiscalement optimisé selon le support choisi
  • Possibilité de composantes sectorielles (technologie, énergie, santé)

 

Investir dans des actions via des ETF est une alternative sécurisante, mais n’oubliez pas que la volatilité et les risques de change persistent. Les conseils de professionnels, comme ceux visibles sur InvestirGo, peuvent vous aider à construire une stratégie robuste alignée à votre profil de risque.

 

Simulateur de diversification d’actions internationales

Simulation de diversification entre actions françaises, américaines, et marchés émergents avec différents % d’allocation

Entrez un pourcentage entre 0 et 100
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Fiscalité et obstacles à connaître pour investir dans les actions internationales

 

Investir à l’étranger ne se limite pas à choisir un courtier ou un produit. Des règles fiscales spécifiques s’appliquent et les obligations déclaratives peuvent varier selon les pays et supports financiers. La France, à travers sa législation, impose la déclaration complète des revenus et plus-values issus des placements internationaux, avec des mécanismes de crédit d’impôt pour éviter la double imposition.

Certains pays ont signé des conventions fiscales avec la France, facilitant la récupération d’une partie des prélèvements à la source. Par exemple, les dividendes américains subissent une retenue à la source de 15 % si vous avez complété les formulaires nécessaires, contre 30 % en l’absence de démarches. Pour les investisseurs utilisant un PEA, l’accès est limité aux actions européennes, ce qui peut influer sur votre stratégie.

 

Voici certains points clés à ne pas négliger :

  • Taxe sur les plus-values : selon le support (CTO, PEA, assurance-vie), les modalités diffèrent
  • Retenues à la source sur dividendes : taux variables selon les pays et conventions fiscales
  • Déclaration obligatoire : les comptes étrangers doivent être déclarés sous peine de sanctions sévères
  • Frais de change : incidences possibles sur la rentabilité brute des bien placés

 

Les conseils d’acteurs référents comme Oddo BHF ou Natixis démontrent l’importance d’intégrer fiscalité et coûts dans la construction de votre portefeuille pour éviter les mauvaises surprises. Certains courtiers établis, comme Société Générale ou Crédit Agricole, proposent également des accompagnements personnalisés pour gérer ces aspects.

Consulter des comparateurs de plateformes de trading en ligne, tel que InvestirGo, vous aidera à choisir une solution adaptée à votre profil et à vos besoins.

 

FAQ sur l’investissement dans les actions internationales

 

Quels sont les principaux risques associés à l’investissement international ?

Les principaux risques incluent la volatilité des marchés, le risque de change, ainsi que les risques politiques et réglementaires propres à chaque pays.

 

Comment réduire le biais domestique dans mon portefeuille ?

En diversifiant votre portefeuille avec des actions et ETF issus de différentes régions du monde, et en vous appuyant sur des fonds indiciels internationaux accessibles via un CTO ou un PEA.

 

Est-il préférable d’investir directement en actions étrangères ou via des ETF ?

Les ETF offrent une diversification plus facile et des frais moindres, ce qui convient particulièrement aux débutants et aux investisseurs souhaitant une gestion simplifiée.

 

Quels sont les effets fiscaux de l’investissement international en France ?

Vous devez déclarer vos revenus mondiaux au fisc français, avec des crédits d’impôt pour éviter la double imposition, et prendre en compte les retenues à la source spécifiques selon les pays.

 

Le marché des pays émergents est-il adapté à tous les profils d’investisseurs ?

Les marchés émergents présentent un potentiel élevé mais avec une plus grande volatilité et risques. Ils conviennent davantage à un profil d’investisseur disposé à accepter un risque plus important.

 

Et avec InvestirGo.fr ?

 

InvestirGo propose un outil indispensable pour comparer les meilleures plateformes de trading, simplifiant ainsi la sélection d’un courtier performant et fiable. Grâce à ses analyses professionnelles, vous pouvez orienter vos choix et optimiser vos investissements internationaux. InvestirGo collabore avec des experts financiers qui accompagnent des portefeuilles privés pour garantir une gestion personnalisée et performante, assurant un suivi dynamique en phase avec l’évolution des marchés globaux.